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Le Bénin champion du monde de vitesse pour la création d’entreprise

Gangbes, directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des exportations, et initiateur du projet MONENTREPRISE.BJ. « Lorsque ce sont des entreprises  » personnes morales  » qui exigent la constitution de dossiers chez le notaire, c’est le notaire qui soumet l’ensemble des documents. »

L’initiative a rencontré un franc succès notamment auprès des jeunes, puisque les créations d’entreprises sont passées, de 28 000 en 2019 à plus de 40 000 en 2020. Laurent Gangbes : « Il y a une part importante de formalisation d’entreprises qui étaient dans le secteur informel, il n’y a pas de difficulté. Mais lorsque l’on analyse les chiffres toutes les semaines, nous nous apercevons que beaucoup de jeunes ont franchi le pas, et se sont engagés dans la création de leur activité. »

Si le but premier est de favoriser l’entrepreneuriat, l’un des objectifs secondaires est aussi de faire sortir de l’ombre l’immense secteur informel, qui souvent échappe à l’impôt sur les sociétés. En s’enregistrant, un jeune entrepreneur s’identifie auprès du fisc. Même si durant la première année d’activité, il ne paiera pas d’impôt.

« C’est sans doute ce qui a contribué à augmenter de façon très importante le nombre de création d’entreprises. »

Pour dynamiser le secteur privé, le Bénin cherche donc depuis plusieurs années le bon équilibre entre formalisation et fiscalité des entreprises.

Source: RFI