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De par sa position géographique stratégique, ses ressources dans différents secteurs et les facilités et programmes d’investissement mis en place par le nouveau gouvernement, le Bénin offre d’énormes opportunités d’investissements dans divers secteurs dits porteurs de croissance qui méritent d’être exploitées par tout investisseur étranger désireux d’y investir. Il s’agit des secteurs qui offrent de réelles opportunités d’affaires et d’investissement dans le pays. Il s’agit des secteurs ci-après :
Voici un aperçu de chaque secteur.
Première source de richesse du Bénin, avec une contribution de 36% au Produit Intérieur Brut national, générant 88% des recettes d’exportation et 15% des recettes nationales, l’agriculture et l’agroalimentaire constitue les secteurs le plus important et vitaux de l’économie béninoise car ils jouent un rôle prépondérant dans la vie des béninois. Le secteur agricole est le premier pourvoyeur d’emploi pour la population active avec 70% des emplois fournis. C’est également le 1er secteur attirant le plus d’Investissements Directs Etrangers (IDE) et privés et le 2ème secteur d’exportation du Bénin. Il contribue aussi et surtout à assurer la sécurité alimentaire du pays.
Dominée par plus de 550.000 exploitations agricoles réparties sur huit zones agro écologiques), L’agriculture béninoise dispose d’énormes potentialités qui pourraient soutenir la croissance économique nationale et contribuer ainsi à lutter efficacement contre la pauvreté.
Le pays dispose en effet de 11 millions d’hectares de terres agricoles disponibles dont 17% sont annuellement cultivées, 60.000 hectares de bas-fonds disponibles dont seulement 11,7% sont exploités, 1.500 hectares de périmètres aménagés en exploitation partielle, 322.000 hectares de terres inondables et vallées pouvant être mis en valeur.
Le pays dispose de ressources en eau très abondantes avec une estimation de 13 milliards de m³ de réserve d’eau de surface et 1,8 milliards de m³ d’eau souterraine (PSRSA, 2011), d’une bonne pluviométrie (en moyenne 900mm par an) et d’une bonne diversité des sols qui favorise la diversification agricole.
Avec l’existence d’une main d’œuvre relativement abondante pour l’exploitation agricole et un climat favorable à plusieurs spéculations, le pays dispose des ressources naturelles importantes pouvant lui permettre de répondre aux besoins alimentaires et nutritionnels de sa population et d’être un pays exportateur de produits agricoles.
Le secteur agricole béninois offre une diversité de cultures présentant aux investisseurs de véritables opportunités d’investissements notamment dans l’industrie de transformation agro-alimentaire encore embryonnaire qui présente un grand potentiel de développement dans plusieurs filières à savoir : les cultures fruitières (ananas, mangues, oranges, avocats), les oléagineux (anacarde ou noix de cajou, palmier à huile, cocotier, arachide, karité, graines de coton), les tubercules et plantes à racine (igname, manioc, patate douce, pomme de terre, etc.) et les céréales (maïs, sorgho, mil, riz,…).
Cependant les créneaux porteurs à fort potentiel exportable existent donc notamment dans (6) filières prioritaires dites d’exportation porteuses à savoir : le coton, l’anacarde, l’ananas, le Karité, le Maïs, le Manioc
Par ailleurs d’autres cultures comme le riz, l’huile de palme sont également très prometteuses.
L’exploitation de la Vallée de l’Ouémé, 2ème plus riche d’Afrique après le Nil constitue aussi une grande opportunité aux investisseurs.
Aperçu sur les opportunités existantes sur ces six filières prioritaires
Principale culture de rente et 1er secteur d’exportation du Bénin, avec plus de 80% des recettes d’exportation nationales et plus du quart de la production de l’Afrique de l’Ouest, le coton Béninois, de qualité exceptionnelle, offre d’énormes opportunités au plan de la transformation.
Cette filière est la plus développée, soutenue, organisée et structurée.
Pour sa qualité exceptionnelle, le coton béninois est très recherché.
Il offre de possibilités de développement de créneaux porteurs (traitement des graines de coton) et de création d’unités industrielles dans le secteur du textile et de l’habillement. L’égrenage du coton offre de réelles opportunités dans deux secteurs industriels encore sous-exploités : la fibre textile et les oléagineux, qui constituent au Bénin des exemples de développement et d’exploitation certes limités dans leur nombre, mais très probants
Les opportunités d’investissement dans ce secteur concernent :
2ème Produit d’exportation du Bénin, après le Coton, la noix de cajou béninoise Considéré comme la Perle de l’Afrique, est très prisée sur le plan international pour sa qualité exceptionnelle.
Elle constitue l’une des filières à haute valeur ajoutée du Bénin. Avec un volume de production annuelle de 120000-150000 tonnes/an pour une valeur de $40 millions de dollars exportée en 2016 notre pays s’inscrit au rang de 7ème producteur mondial de ce produit. Il est prévu d’ici 2025 une production de 244 000 tonnes pour notre pays.
Cependant, le secteur de la transformation est relativement vierge puisque seules quelques unités de transformation de faibles capacités existent. C’est pourquoi 9% seulement de ce produit est transformé localement tandis que 95% de la production nationale est exportée vers l’Asie à l’état brut. Des actions sont en cours pour améliorer davantage le taux de transformation et accroître la production. C’est dire donc que des opportunités existent notamment dans le domaine de la transformation de 81% de ce produit.
D’importantes opportunités d’investissement existent donc au niveau des trois composantes (production, industrie de transformation (jus vin…) pour 81% et commercialisation/exportation) mais également au niveau de l’installation d’usines de production d’emballage pour l’exportation de la noix qui est inexistant.
Cette filière représente aujourd’hui 24,87% des exportations agricoles soit 8% du revenu d’exportation nationale agricole.
Produit d’exception, certifié Fair Trade – Bio – NOP, l’Ananas est le 3ème Produit d’exportation du Bénin. Les deux principales variétés cultivées au Bénin sont : le pain de sucre (90%) dont la qualité et le goût exceptionnel très prisés sont très appréciés sur le plan international et la Cayenne lisse (10%) La variété pain de sucre de l’ananas du Bénin, qui représente 90% de la production nationale de ce fruit, a été récemment labellisée avec le concours du Centre du Commerce International de Genève (ITC).
La production de l’Ananas est en pleine expansion (358 870 tonnes/an dont 322 983 tonnes de pain de sucre. Bien que 65% de la production nationale est exportée actuellement, le niveau de transformation industrielle demeure très faible. Ainsi 40% de l’ananas produit (soit 143 548 tonnes) est transformé sur place en jus, 8% est vendu sous d’Ananas séché vers l’Union Européenne, 2% de l’ananas est exportée sous forme de fruits, puis le reste est consommé sur le plan local et exporté en Afrique (Burkina Faso, Mali, Sénégal, Niger) en Europe et aux Etats Unis.
Les opportunités d’investissement sont donc nombreuses dans le domaine de l’industrie de transformation de ce produit notamment en jus, en ananas séché et en usines de production d’emballage) qui a un marché mondial très porteur.
Le karité est le 4ème Produit d’exportation du Bénin après le coton, l’anacarde et l’ananas.
Le Bénin produit et exporte assez de noix de karité mais la capacité de transformation industrielle de l’amande en beurre demeure embryonnaire. Or la transformation du karité notamment en beurre de karité offre d’énormes potentialités sur le marché international. Le secteur chocolatier est le premier débouché du karité, puisque 95% des importations mondiales sont destinées à cet usage.
Le Beurre de karité est généralement utilisé comme huile de cuisson ou de savon, mais aussi exporté en Europe et aux Etats Unis, où il est utilisé en chocolaterie, en cosmétologie/pharmacologie.
Plusieurs opportunités d’investissement sont donc à saisir dans ce secteur et notamment dans l’installation d’usines de transformation du karité en beurre et en produits cosmétiques et en usines de production d’emballage.
2ème aliment de base après le maïs au Bénin, le manioc se cultive dans tous les départements du Bénin mais particulièrement dans le Sud. Sa production est passée de 3.427.999 tonnes en 2012 à 4.066.711 tonnes durant la campagne 2014-2015. Des actions sont en cours pour améliorer la productivité.
Les produits dérivés du manioc sont multiples et multiformes et s’écoulent sur le marché national et régional. Sur le nombre élevé des 23 dérivés du manioc, quatre (04) se distinguent comme ayant un fort potentiel économique. Il s’agit du Gari (62% de la production), des cosettes (15%), du tapioca et du lafun. Les cossettes béninoises sont très appréciées sur le marché international.
La filière manioc offre de grandes opportunités d’investissement dans le domaine de la transformation notamment du Gari principal dérivé, exporté en Afrique, en Europe et en Amérique Mais également de l’extraction de l’amidon et de la production d’alcool ;
2ème culture de subsistance et de rente après le coton, le maïs est la principale céréale intervenant dans l’alimentation des populations au Bénin. La filière Maïs contribue pour 12,63% au Produit intérieur brut (PIB) agricole du Bénin et emploie 560.000 acteurs.
Le maïs est consommé sous diverses formes réparties en trois (3) catégories :
Au Bénin, le mais est également utilisé dans l’industrie agroalimentaire : Brasserie, pâtisserie, chips, amuse-bouche et pour l’alimentation animale : volaille, bétail, porcin, pisciculture.
De grandes opportunités d’investissement existent donc dans le domaine de la transformation agroalimentaire de ce produit.
En dehors des spéculations qui sont de réelles sources d’investissement l’exploitation de la Vallée de l’Ouémé, 2ème vallée la plus riche d’Afrique après le Nil située au Bénin constitue aussi une grande opportunité aux investisseurs.
Ambitions et Objectifs du Programme d’Action du Gouvernement pour le développement du secteur.
Pour faire du secteur agricole le principal levier de développement économique, de création de richesses et d’emplois, le Gouvernement va créer 7 pôles régionaux de développement agricole, et promouvoir le développement des filières à haute valeur ajoutée : ananas, anacarde, coton, maïs, manioc et riz. En soutien à l’investissement massif dans le secteur agricole, le Gouvernement envisage la création de structures de recherche spécifiques à chaque filière et des écoles professionnelles agricoles pour chaque pôle de développement agricole. Un accent particulier sera également mis sur les instruments et les mesures favorisant l’investissement privé dans le secteur agricole et rural. Ceci se traduira, entre autres, par l’aménagement de 6 000 ha de terres cultivables dans la vallée de l’Ouémé pour favoriser l’installation de 2 500 jeunes entrepreneurs agricoles.Berceau de la culture, des arts et de la civilisation Vaudou, le Bénin bénéficie d’un patrimoine historique, touristique, culturel et architectural riche singulier en Afrique de l’Ouest.
Ce patrimoine constitue pour notre pays un important potentiel touristique riche et varié susceptible de favoriser la promotion d’une grande industrie touristique.
En témoigne son littoral, la diversité de ses paysages et ses parcs naturels (Pendjari – Parc Régional W) le plus riche parc animalier et naturel d’Afrique de l’Ouest, les vestiges et la mémoire de la traite négrière à Ouidah, ses palais royaux d’Abomey et leurs sites archéologiques qui datent de plusieurs millénaires, sa cité lacustre, la plus grande d’Afrique (Ganvié) et ses cités balnéaires et lagunaires qui constituent en somme un patrimoine naturel unique, qui ne demande qu’à être révélé.
Le tourisme béninois, à travers sa triple dimension (tourisme d’affaires, tourisme écologique et tourisme d’agrément) constitue un important domaine aux potentialités faiblement exploitées. Il est caractérisé également par la culture de notre histoire représenté par des sites touristiques sur toute l’étendue du territoire.
Classé 5ème pays le plus visité d’Afrique de l’Ouest, le Bénin a besoin davantage d’agences promotrices et d’infrastructures hôtelières. Le développement des activités touristiques se révèle alors comme une manne pour les investisseurs en quête de nouveaux secteurs porteurs d’opportunités.
Les opportunités d’investissement dans le secteur touristique concernent :
Des créneaux d’investissement porteurs existent également dans certains projets:
1- Projet de développement du Parc de la Pendjari,
2- Projet de développement de la Cité lacustre de Ganvié
3- Projet de développement du Pôle touristique Abomey-Porto Novo
4- Projet de développement du Tourisme premium – Tata Somba
5- Projet de valorisation de la Cité historique de Ouidah
6- Projet de développement des stations balnéaires
7 -Projet de construction d’hôtels de luxe dans la région de Cotonou ;
8 -Projet de Développement Touristique de la Route des Pêches.
Avec une contribution de 13% au Produit Intérieur Brut (PIB) du Bénin pour 12% de la population active, l’artisanat est le 3ème secteur contribuant à l’accroissement du PIB, après l’agriculture et le commerce.
Le secteur est organisé et structuré autour de quelques organisations faitières dont le Bureau d’Appui à l’Artisanat, la Chambre Interdépartementale des Métiers et la Confédération Nationale des Artisans du Bénin (CNAB)
L’artisanat béninois est composé de 11 branches d’activités et se décompose en 42 corps de métiers, avec 310 métiers au total.
L’ensemble de ces métiers se retrouvent dans quatre grands domaines d’artisanat à savoir :
Les produits à fort potentiel exportable
Les produits ayant un fort potentiel exportable dans l’artisanat béninois sont :
Le Gouvernement dans son Programme d’Action 2016-2021 a prévu des mesures pour accroître la production du secteur artisanal mais également construire, étendre et équiper le secteur en infrastructures d’appui.
Plus de 50 % de l’énergie consommée au Bénin est importée. De 1985 à nos jours, la consommation d’énergie s’accroît en moyenne de 6,3 % par an. Il existe pourtant de nombreux cours d’eau pouvant faire l’objet d’aménagement hydroélectrique et permettre d’atteindre 1676 GWH/An, pour une puissance électrique de 624MW. Ce qui aidera non seulement à couvrir les besoins de consommation actuels estimés à 480GWH/an mais aussi à assurer l’extension du réseau aux zones non encore électrifiées.
Aujourd’hui plusieurs efforts sont menés par le gouvernement pour résoudre le défi énergétique du Bénin. La mise en service le 15 mars 2019 de la première centrale électrique thermique dual fuel de 120 Mégawatts du projet Maria Gléta 2 est l’un des projets gouvernemental ayant connu son dénouement pour le bonheur énergétique des populations. Il s’agit de la mise en feu du premier moteur sur les 07 installés et qui constituent l’unité centrale de cette infrastructure de production d’énergie électrique.
D’intéressantes opportunités d’investissements existent dans le domaine de l’énergie tels que : la construction de barrages hydro-électriques, de centrales thermiques, recherche et forage de plateformes pétrolières, de production de l’énergie électrique Hors réseau, mais aussi dans le domaine du marché gazier sous régional.
Des projets sont envisagés également dans le domaine des énergies renouvelables notamment :
– des énergies renouvelables (solaire, éolienne…) et
– la construction de barrages hydro-électriques, de centrales thermiques,
– la recherche et forage de plateformes pétrolières, etc;
– Exploitation du marché gazier sous régional.
Afin d’instituer un système énergétique largement autonome, compétitif et une fourniture d’électricité fiable et de qualité aux unités de production et aux populations béninoises, le Gouvernement prévoit la modernisation et l’extension de la filière thermique.
Le développement des énergies renouvelables avec l’implantation de fermes photovoltaïques d’une capacité totale de 95 MW est aussi une des alternatives retenues, pour renforcer les capacités énergétiques du Bénin.
Enfin, pour le Gouvernement, la valorisation des potentialités du sous-sol passe par le développement des capacités d’exploitation des ressources minières du pays.
Le Sous-sol du Bénin est riche en ressources minières (or, fer, phosphates et hydrocarbures), en matériaux de construction et combustibles fossiles (calcaire, marbre, argile, sable, gravier, pierres ornementales et tourbe) offrant des possibilités d’activités jugées très attrayantes et non encore exploitées.
Des opportunités existent dans l’extraction et la transformation de ces matériaux.
Les réserves probables en hydrocarbures sont évaluées à 4,580 millions de barils de condensas et 77 milliards de m3 de gaz. Le bassin sédimentaire a été divisé en six blocs dont trois sont exploités par des compagnies américaines et canadiennes et trois restent disponibles et peuvent être cédés à d’autres compagnies sur la base d’un contrat de partage de production. Il faut noter également les réserves de 93 262 500 m3 de tourbe humide qui peuvent être utilisées comme source d’énergie.
Matériaux de construction
Avec les nombreux projets d’investissements touristiques et autres, en cours, plusieurs opportunités existent dans la construction d’infrastructures (routières, marchandes, immobilières et hôtelières…)
D’autres opportunités sont également disponibles dans l’exploitation des engins de BTP et de génie civil
Les Technologies de l’information et de la communication constituent un maillon essentiel de développement de l’économie nationale. Ce secteur est en nette progression au Bénin. Il offre un réseau de communication par internet et des liaisons par fibres optiques et satellites. En effet d’impressionnants investissements ont été effectués dans le domaine des télécommunications pour relier le Bénin aux quatre coins du globe, tant par les fibres sous-marines que par les satellites.
Le Secteur de la télécommunication est fortement libéralisé et en pleine expansion avec 2 réseaux GSM : MOOV BENIN, MTN.
Ce secteur est fortement dominé par un réseau de téléphonie mobile dynamique et innovante avec des applications connexes (mobile banking, mobile transfert, portefeuille électronique, etc.)
Les opportunités d’investissement dans le domaine de la télécommunication portent notamment sur : l’assemblage de matériels informatiques ; l’exploitation de réseaux GSM, le développement, la télémédecine, la télésurveillance, la Communication numérique, les puces électroniques, logiciel, progiciel…
Dans son programme d’action 2016-2021, le Gouvernement du Bénin ambitionne de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de services numériques pour toute l’Afrique de l’Ouest.
L’objectif est d’utiliser les TIC (Technologie de l’Information et de la Communication) comme catalyseur de dynamique économique et de modernisation du Bénin pour l’accélération de la croissance économique et l’inclusion sociale d’ici à 2021.
Cette nouvelle stratégie s’appuiera, notamment, sur le développement massif des infrastructures et la généralisation de l’accès au haut débit en vue d’atteindre un taux de couverture de 80% ainsi que sur l’assainissement et la dynamisation du secteur. Tout ceci permettra de doubler la taille du marché et de créer 90 000 emplois nets directs dans les TIC.
Dans le domaine de l’économie numérique les opportunités d’investissement existent dans quelques projets d’investissement dont entre autres :
1- Projet de Déploiement de l’Internet Haut et Très Haut Débit sur l’ensemble du territoire
2- Projet de Transition de la diffusion analogique vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT)
3- Projet de Mise en œuvre de l’administration intelligente (Smart Gouv) pour une bonne gouvernance
4- Projet de Généralisation de l’usage de l’e-commerce
5- Projet de Généralisation de l’usage du numérique par l’éducation et la formation
6- Projet de Promotion et Développement de contenus numériques audiovisuels
Le Bénin, de par sa position géographique stratégique dans l’espace UEMOA et CEDEAO, son port et son aéroport constitue une plateforme naturelle de commerce, de transport et de services logistiques reliant plusieurs pays d’Afrique et du monde.
Le pôle Commerce Transport et Logistique au Bénin comporte cinq (05) composantes : commerce régional et négoce internationale, transport de marchandises, transport de personnes, services logistiques,
Commerce et Services
Avec une contribution de 35,7% au Produit intérieur Brut national, le commerce ou le secteur tertiaire est le 2ème secteur contribuant à l’accroissement du PIB après l’agriculture.
Le secteur du commerce repose, en particulier, sur l’exportation de certains produits agricoles phares, le commerce de la réexportation avec le Nigeria, les activités de transit vers les pays de l’hinterland et la restauration.
Le commerce principalement le commerce des services offres de nombreuses opportunités d’investissement.
Le Bénin constitue une plateforme potentielle de services logistiques pour les pays voisins et au-delà, qui favorise l’implantation d’entreprises d’emballage de reconditionnement, d’entreposage et d’intermédiation dans les zones portuaires.
Le pays développe des infrastructures portuaires pour les rendre modernes et compétitives.
Le Transport
Perspectives du gouvernement pour le développement des secteurs du transport commerce et logistique (PAG)
Le Bénin, grâce à sa position géographique, constitue un couloir naturel qui relie certains pays de l’Afrique de l’Ouest. Pour exploiter cet atout stratégique, le Gouvernement fera des infrastructures de transport un levier important pour soutenir la croissance économique et faciliter le développement des exportations. Un accent particulier sera mis sur l’amélioration des infrastructures de transport, de logistique et de commerce, à travers notamment :
Logistiques
Le Bénin constitue une plateforme potentielle de services logistiques pour les pays voisins et au-delà, qui favorise l’implantation d’entreprises d’emballage de reconditionnement, d’entreposage et d’intermédiation dans les zones portuaires. La construction de quais fruitiers, de comptoirs- d’achat groupés ou d’entrepôts frigorifiques constituent des opportunités à saisir dans ce secteur.
Caractéristiques du secteur et son importance économique
Au Bénin, l’élevage constitue la seconde activité agricole après les productions végétales.
Les principales espèces élevées au Bénin sont les bovins (2 166 000), les caprins (1 716 000), les ovins (860 000), les porcins (414 000), les équins, les arsins et les volailles (18 198 000).
Le cheptel, dominé par les bovins (78 %), constitue l’essentiel du capital financier des Exploitations Familiales.
Les activités d’élevage sont tournées vers le marché une fois les besoins familiaux satisfaits. L’élevage transhumant contribue à hauteur de 75 % à la valeur de la production bovine nationale
L’activité d’élevage est en pleine croissance au Bénin et offre des perspectives économiques très prometteuses du fait de l’accroissement de la demande.
L’analyse des performances des exploitations familiales d’éleveurs de ruminants béninoises
montre qu’elles sont sensiblement supérieures à celles enregistrées dans les zones de savane de la plupart des autres pays de la sous-région, même si la contribution du secteur au PIB du Bénin reste encore à améliorer. En effet malgré les performances du secteur, le Bénin demeure encore un pays fortement importateur de produits de l’élevage notamment des animaux, et de la viande surgelée venant d’Europe et d’Amérique.
Opportunités d’investissement dans le secteur
En terme de disponibilité d’espaces, les études disponibles indiquent qu’il existe au Bénin de vastes zones à vocation pastorales sous exploitées.
Les Opportunités d’investissement existent dans ce secteur notamment dans la création de fermes d’élevage, dans la production de viande et la fabrication de produits laitiers.
Le lait constitue en effet la première richesse de l’éleveur et représente 25 % des apports des Exploitations familiales. La production journalière moyenne de lait par éleveur est de deux (2) litres en saison humide et d’un (1) litre en saison sèche.
Le secteur de la pêche est largement sous-exploité au Bénin.
L’essentiel de la production halieutique (poissons, crevettes et crustacés) provient de la pêche maritime (industrielle et artisanale) et de la pêche continentale.
Le poisson quant à lui est loin de couvrir les besoins locaux, ce qui justifie l’importation de près de 11 000 tonnes du produit par an.
La pêche industrielle représente à peine 60 % des captures.
Il existe des possibilités d’investissement dans les sous-secteurs de la pêche maritime et surtout de la pisciculture. Cependant on note un déficit à combler dans le développement et la promotion de la pisciculture:
Des opportunités existent dans ce domaine pour les investisseurs
Un autre créneau important et porteur pour les investisseurs est la création de chaines de froids pour la conservation des produits halieutiques qui est quasi inexistant sur le territoire.
Le secteur industriel béninois offre des opportunités intéressantes bien qu’étant encore à l’étape embryonnaire.
La création d’une zone franche industrielle et des zones économiques spécialisées offrant des avantages fiscaux et douaniers intéressants et la mise en place d’un code des investissements attractif en cours de relecture pour plus d’attractivité sont des opportunités et conditions mises en place par le Gouvernement pour attirer plus d’investisseurs dans le secteur.
L’industrie béninoise est fortement caractérisée par la prédominance de petites unités de transformation agroalimentaire. Cependant les plus importantes industries sont orientées autour de l’égrenage et de la transformation de la principale culture d’exportation qu’est le coton mais également autour de la production du ciment.
Avec une contribution au PIB d’environ 8% le secteur de l’industrie béninoise est encore vierge et offre d’importantes opportunités à saisir par les investisseurs notamment dans la transformation des produits agroalimentaires.